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Philippe Germond

Philippe Germond

La guerre d’Atos a bien eu lieu. Et si le numéro un de la deuxième SSII française a sauvé sa tête dans la bataille, c’est le président du conseil de surveillance, Didier Cherpitel, qui est contraint de partir face aux pressions des deux principaux actionnaires, les fonds Centaurus Capital et Pardus. Il devrait être remplacé par Jean-Philippe Thierry, président des AGF, lors de la prochaine assemblée générale le 12 juin. Arrivé à l’automne 2007 chez Atos Origin, groupe aux 50 000 salariés qui gère notamment l'infrastructure informatique des JO de Pékin, Philippe Germond s’est vite rendu compte des divergences de stratégie qui l’opposent à Karim Samii et au Français Bernard Oppetit, dirigeants respectifs de Pardus et Centaurus (près d’un quart du capital de la société à eux deux). Si l’accord trouvé cette semaine semble avoir apaisé les esprits (un conseil de surveillance remanié contre un directoire préservé), le plus dur reste à faire : se mettre enfin d’accord sur le plan de transformation à adopter pour faire rebondir Atos, sans démanteler le groupe.


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