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3 questions à Nicolas Richard

3 questions à Nicolas Richard

Régulièrement, le Who’s Who donne la parole à une personnalité. Le principe est simple : 3 questions, 3 réponses.
Quelques mots ou plusieurs lignes, libre à chacun d’y répondre selon son inspiration.

 

 

 

Il a traduit les œuvres de Woody Allen, Thomas Pynchon, Nick Hornby, Hunter S. Thompson, Richard Brautigan ou encore Art Spiegelman. Il a travaillé avec Quentin Tarantino pour Inglorious Basterds. L’année dernière il s’est illustré en traduisant un livre réputé intraduisible : Enig Marcheur de Russell Hoban, pour lequel il a reçu le prix Maurice-Edgar Coindreau. La Fin du vandalisme de Tom Drury, sa dernière traduction, vient de sortir aux éditions Cambourakis.

 

 

De quoi êtes-vous le plus fier dans votre carrière ?

Je suis fier - mais surtout content - de commencer à travailler chaque matin la fleur au fusil, dans la joie et la bonne humeur, avec le sentiment que ma journée aura un sens, quand je vois tant de personnes malheureuses qui partent au travail à reculons.

 

 

Quel livre auriez-vous aimé avoir traduit ?

L'Entretien Infini de Maurice Blanchot vers l'anglais.

 

 

Quel autre métier auriez-vous aimé exercer ?

Avocat à la cour mais à l'époque le droit ne m'a pas suffisamment intéressé ; chercheur en médecine, mais j'ai peur du sang ; mathématicien, mais je n'arrive pas à me faire à l'idée qu'on ne puisse pas avoir zéro au dénominateur d'une fraction.

 

 

Question subsidiaire : quelle question auriez-vous aimé que l’on vous pose ? Quelle en serait la réponse ?

J'aurais aimé qu'on me demande quelle est la chanson qui me fait encore pleurer après toutes ces années. J'aurais répondu par une question suivie de deux titres : « Je peux en donner deux ? Alison d'Elvis Costello et Waltzing Matilda des Pogues. »


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