Valérie Millet n’a pas peur des aberrations

Editrice discrète née à Papeete, Valérie Millet a le goût des voyages et des contrées lointaines et, lorsqu’elle ne voyage pas, elle s’offre des odyssées littéraires.
Après un passage par les éditions Swed, Octavo puis Transboréal, elle décide de fonder sa propre maison en 2005 : les Editions du Sonneur. Un double objectif : dénicher des textes oubliés ou méconnus et des textes inédits. Dix ans plus tard, on retrouve à son catalogue Jack London, Joseph Kessel, Jules Verne, Anatole France… Mais c’est avec Charlie Chaplin et son Tour du monde paru en 2014, que l’éditrice se fait particulièrement remarquer. Et, histoire de transformer l’essai, elle vient de publier Mes saisons en enfer, cinq voyages cauchemardesques de la reporter de guerre Martha Guellhorn (si le nom ne vous dit rien, sachez que c’est la seule femme qui a quitté Ernest Hemingway… ça vous pose un personnage !). Mais comme promis, l’éditrice ne se contente pas de son rôle de dénicheuse de textes oubliés puisqu’elle publie également ses contemporains. C’est d’ailleurs l’un d’eux qui a obtenu le prix Goncourt de la nouvelle 2014 : Nicolas Cavaillès avec sa Vie de monsieur Leguat. Au programme de ce mois-ci deux nouveautés : un Requiem des aberrations d’Yves Gourvil et le nouveau livre de Nicolas Cavaillès : Les Huit enfants Schumann. De quoi remplir votre valise pour vos prochains voyages…

Elle sera présente à Livre Paris sur le stand R33.