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Robert Badinter : du prétoire à l’Opéra

Robert Badinter : du prétoire à l’Opéra

Si l’on ne présente plus l’avocat, l’ancien garde des Sceaux et l’homme de combat qu’est Robert Badinter, il est une passion qu’on ne lui connaissait pas : celle de librettiste.

L’homme de justice vient de signer l’écriture d’un livret d’opéra intitulé Claude, adapté de la préface du Dernier Jour d’un condamné de Victor Hugo. « Monomane de la justice et hugolâtre », il s’est ému, à son tour, du sort de Claude Gueux, un ouvrier révolté, un condamné à mort, symbole du peuple qui crie sa soif de justice. Véritable plaidoyer contre la peine de mort, ce texte fondé en partie sur des faits réels, est l’occasion pour Robert Badinter d’un dialogue concret avec l’auteur des Misérables. C’est aussi une aventure créatrice inédite, un opéra pénitentiaire sur une musique de Thierry Escaich, avec une mise en scène d’Olivier Py et la direction musicale de Jérémie Rhorer. Une première, qui aura lieu le 27 mars à l’Opéra de Lyon.


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