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Pascal Lamy

Pascal Lamy

Etre directeur général de l’OMC n’est pas de tout repos : il ne faut surtout pas craindre le décalage horaire. En une semaine, Pascal Lamy a ainsi traversé deux fois l’Atlantique, puisqu’il était à Bruxelles devant le Parlement européen le 29 mai, puis au Pérou le 1er juin pour le forum de coopération économique Asie-Pacifique et à Rome le 3, au sommet de la FAO. C’est que le temps presse pour Pascal Lamy, persuadé de pouvoir finaliser le cycle de Doha (ronde de négociations engagées en 2001 dont l’objectif principal est de libéraliser les échanges commerciaux), si possible avant les élections américaines. D’ici le mois de juin, il espère donc trouver un compromis sur l’épineux problème des subventions agricoles qu’il juge trop élevées, ce qu’il n’a pas manqué de dire à Rome. Dans son collimateur : l’Union européenne et les Etats-Unis, et leurs politiques d’aides publiques au secteur agricole qui, selon lui, freinent la production des pays les plus pauvres déjà affectés par la crise alimentaire.


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