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3 questions à Stéphanie Rivoal

3 questions à Stéphanie Rivoal

Régulièrement, le Who’s Who donne la parole à une personnalité. Le principe est simple : 3 questions, 3 réponses.
Quelques mots ou plusieurs lignes, libre à chacun d’y répondre selon son inspiration.

 

 

Titulaire d’un diplôme de l'ESSEC et d’un diplôme de photographie professionnelle, Stéphanie Rivoal a commencé comme analyste chez Goldman Sachs. Entrée à Action contre la faim en 2005, comme coordinatrice des programmes, elle en est la présidente depuis 2013… mais n’en oublie pas pour autant sa passion pour la photographie et a publié deux livres : Darfour et Portraits intimes.

 

 

- De quoi êtes-vous le plus fier dans votre carrière ?


Avoir été élue à la présidence d'Action contre la faim a été mon plus grand moment de fierté professionnelle. C'était l'aboutissement d'un engagement très fort pour une grande cause. Etre à la hauteur de cette mission est mon objectif quotidien.
 

- Quel(s) autre(s) métier(s) auriez-vous aimé exercer ?

 

J'ai déjà fait trois métiers, banquière, photographe-auteur et humanitaire et je ne compte pas m'arrêter là. La question que je me pose est plutôt : quel métier j'ai envie de faire maintenant ? La vie ne se définit pas par un métier mais par un parcours. Tout est possible. Il y en a encore qui me fascinent : enquêteur de police criminelle, journaliste d'investigation par exemple ou femme politique, même si cela a bien mauvaise presse et devrait être plutôt un engagement citoyen qu'un métier...

 

- Avez-vous un ou des modèles ? Une personnalité qui vous a inspirée ?


Question que les journalistes posent souvent et qui me met à chaque fois dans l'embarras. Avoir un modèle implique suivre la voie de quelqu'un d’autre et je préfère poursuivre la mienne. Mais il y a des personnes dont l'engagement et les combats m'inspirent un grand respect : Gandhi, l'abbé Pierre, Simone Weill ou plus récemment Christiane Taubira.

 

- Question subsidiaire : Quelle question auriez-vous aimé que l’on vous pose ? Quelle en serait la réponse ?


Peut-être : quel est mon moteur ? Qu'est-ce qui me fait avancer ?
Et je dirai : une envie d'optimisme dans un monde complexe, parfois morose ou angoissant. Il y a des endroits du monde où la pauvreté, la misère et les catastrophes n'enlèvent pas l'espoir aux populations. Nous devons nous en inspirer, nous adapter et bâtir une société positive et solidaire. Et je pense que c'est possible ici et maintenant.



 


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