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3 questions à Stéphane Israël

3 questions à Stéphane Israël

Régulièrement, le Who’s Who donne la parole à une personnalité. Le principe est simple : 3 questions, 3 réponses.
Quelques mots ou plusieurs lignes, libre à chacun d’y répondre selon son inspiration.

 

 

 

Né en 1971, Stéphane Israël est agrégé d’histoire et ancien élève de l’ENA. Conseiller référendaire à la Cour des comptes, il a notamment été le conseiller du président d’EADS et le directeur du cabinet du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. Depuis le mois d’avril 2013, il a succédé à Jean-Yves Le Gall au poste de PDG d’Arianespace.

 

 

De quoi êtes-vous le plus fier dans votre carrière ?

Le plan compétitivité présenté par le gouvernement en novembre 2012,  pour lequel je me suis beaucoup engagé dans mes fonctions de directeur de cabinet au ministère du Redressement productif. Un tel plan, et notamment sa mesure phare, le CICE, n’avait rien d’acquis.
Un souvenir plus académique : alors que j’étais professeur associé à l’ENS rue d’Ulm en 2005, j’ai créé et dirigé une Prép-ENA en partenariat avec l’université de Paris I, qui a désormais pignon sur rue, et qui permet à des élèves issus de l’université d’accéder à la haute fonction publique. C’est un beau projet.

 


Quel autre métier auriez-vous aimé exercer ?

J’ai eu la chance au cours des dernières années de croiser les univers et d’exercer des métiers différents : l’enseignement et la recherche ; le contrôle des politiques publiques ; l’entreprise. Je les ai tous aimés, si bien qu’il m’est difficile d’en ajouter un de plus ! « Ce que tu fais, fais le bien » : l’heure est à Arianespace, qui est une entreprise magnifique, porteuse d’un grand projet européen à vocation mondiale, et non à des vies rêvées.

 

 

Avez-vous un ou des modèles ? Une personnalité qui vous a inspiré ?

S’il doit s’agir d’une figure historique, c’est bien évidemment celle de Jean Moulin, car je suis passionné par l’histoire de la Seconde Guerre mondiale et de la Résistance. J’ai dévoré les mémoires de Daniel Cordier, Alias Caracalla, et j’ai vu avec beaucoup de plaisir le film, vrai et émouvant, qu’a produit Jérôme Clément.

S’il doit s’agir de figures contemporaines, je suis fana des grands capitaines d’industrie qui ont relevé les défis de la mondialisation, après avoir servi l’Etat de façon exemplaire : je pense, en particulier, à Louis Gallois et à Louis Schweitzer.


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