3 questions à Philippe Faure-Brac

Régulièrement, le Who’s Who donne la parole à une personnalité. Le principe est simple : 3 questions, 3 réponses.
Quelques mots ou plusieurs lignes, libre à chacun d’y répondre selon son inspiration.

Lorsqu’il a fondé le Bistrot du sommelier en 1984, il ne se doutait peut-être pas du succès qui l’attendait. Et pourtant : élu meilleur sommelier de France en 1988, il devient officiellement le meilleur du monde en 1992 ! Philippe Faure-Brac est reconnu comme une référence internationale et son restaurant une adresse incontournable.
Les nombreux ouvrages qu’il a écrits témoignent de sa passion et de son savoir-faire hors du commun : Les Grands vins du siècle, Comment goûter un vin, Comment faire sa cave ou encore Tout sur le vin.
 

- De quoi êtes-vous le plus fier dans votre carrière ?

Du titre de meilleur sommelier du monde. C’est l’élément déclencheur de nombreux évènements de ma vie, un véritable tournant dans ma carrière. C’était extraordinaire, une étape marquante qui est indissociable de ma personne, sans être une fin en soi, parce qu’on ne fait pas ce métier que pour les récompenses, même si elles sont toujours bonnes à prendre.
Je suis également particulièrement fier d’avoir eu l’opportunité de former dans mon restaurant des centaines de sommeliers qui font aujourd’hui rayonner le métier dans le monde entier.

 

- Quel(s) autre(s) métier(s) auriez-vous aimé exercer ?

J’ai la chance de vivre de ma passion. Je suis cuisinier, sommelier et restaurateur. J’ai investi dans le domaine Duseigneur à Châteauneuf-du-Pape, tout ce qui touche à l’œnologie et à la gastronomie me passionne.
Mais il y a d’autres univers où j’aime à me plonger. Tout ce qui concerne la décoration, l’aménagement des maisons…  Je pense que j’aurais aimé être architecte d’intérieur. Le monde du spectacle m’a également toujours attiré. J’ai la chance de me produire sur scène régulièrement et ce sont des moments inoubliables. Bobino, l’Olympia… des salles mythiques pour y jouer et y chanter.

- Avez-vous un ou des modèles ? Une personnalité qui vous a inspiré ?

On est toujours le fils de quelqu’un, les influences sont diverses. Je n’ai pas de modèle unique, mais mon père et mon grand-père m’ont donné une partie de leur sang et une orientation dans la vie. Mon grand-père était restaurateur, mon père, qui était expert-comptable, a toujours été là pour répondre à mes questions et m’aider dans mes choix.

- Question subsidiaire : Quelle question auriez-vous aimé que l’on vous pose ? Quelle en serait la réponse ?

On me demande souvent quel est mon vin préféré… Et il est quasiment impossible de donner le nom d’un seul vin tant mes expériences en ce domaine ont été nombreuses. En revanche, on ne me demande jamais quel est mon chanteur préféré. Je répondrais Jacques Brel.